Lorsqu’on décide de faire une sortie surfcasting en méditerranée ( loisir) , on se pose toujours les mêmes questions : Où, quand, quels montages, quelles distances et quels appâts .
1 Le SPOT de Pêche ?
Votre future session surfcasting commence toujours par la sélection de l’endroit de pêche. Plusieurs solutions sont possibles selon où vous habitez.
Embouchures: ces endroits sont propices par la présence de différentes espèces de poissons ( loup, tassergal, dorade, marbré etc ..) . Petite astuce, lorsque le débit d’eau est élevé suite à des intempéries, j’ai tendance à m’éloigner de l’embouchure car l’apport important en eau douce a tendance à éloigner certains poissons.
Les digues d’un port, brise-lames sont des lieux où les poissons se cachent et s’alimentent, ce qui attire certains prédateurs ( loup, tassergal) également.
Pêcher à proximité d’une digue peut s’avérer payant.
La plage: rechercher les trous ou bancs de sable. Les lunettes polarisantes vous permettent de repérer des fonds différents.
2 Quel moment faut il privilégier ?
En méditerranée contrairement à l’océan, le phénomène de marée est quasi imperceptible ( plus ou moins 1m de montée).
Cependant, je préfère pêcher en marée montante en regardant au préalable les horaires des marées ( par exemple : marée.shom.fr ), j’ai souvent remarqué que la ” montante ” était plus propice.
J’affectionne particulièrement les sessions pêches en fin de journée, qui m’ont permis de sauver ” la bredouille “ surtout lorsque la luminosité diminue.
Marbré pris à la tombée de la nuit.
Le coup du “midi “ est également intéressant pour les belles aux sourcils d’or de fin janvier à avril .
3 Quels montages ?
Pour ma part, lorsque je décide de faire une sortie pour m’amuser, j’utilise principalement 2 types de montages.
Le premier: un montage à 3 empiles de 1m avec une perle flottante sur l’empile du haut. Ce montage de ” prospection ” vous permet de localiser assez rapidement les variétés de poissons sur votre zone.
Astuce: si pas de touches, n’hésitez pas à changer la couleur de votre perle flottante .Selon les jours et selon ” l’humeur “ des poissons, un coup c’est le blanc qui marche et une autre fois c’est le rose par exemple.
Oblade prise à la perle blanche
Le second: un montage à 2 empiles ( toujours avec une perle en haut ), avec l’empile du bas assez longue ( min: 1m50). Cela permet également de jeter plus loin que le premier montage.
Une fois que je m’aperçois, qu’un des deux montages fonctionne mieux, j’équipe l’ensemble de mes cannes avec le même.
4 Quelle distance ?
A chaque sortie, quand je pêche avec 2 cannes, je lance celle avec les 2 empiles le plus loin possible et l’autre ( 3 empiles ) à 60 mètres environ. Si je n’ai pas touches, je ramène chaque canne entre 5 et 10 tours de moulinet, toutes les 10 minutes environ pour prospecter une plus grande zone. Dès que les touches s’enchaînent, je concentre l’ensemble de mes cannes à la même distance. Je renouvelle cette opération dès que l’activité baisse car on fait souvent l’erreur de pêcher au même endroit, alors que les bancs de poissons se déplacent.
5 Quels appâts ?
Selon la saison, l’endroit où vous irez pêcher, certains appâts marcheront mieux que d’autres.
L’idéal est de varier ( bibis, américains, cordelles, coréens ). Les vers coréens sont ” l’anti bredouille “ mais ne sont pas sélectifs ( taille poisson), ils sont assez faciles à trouver dans les commerces de proximité.
Les cordelles sont ” l’arme ultime “ pour attraper les marbrés et dorades ( difficile de s’en procurer car fragile ) . Plus sélectif, le bibi permet d’espérer un poisson trophée, ou de cibler principalement royales ou ombrines tout comme les vers américains.
Une belle bouchée avec ce bibi !
EN CONCLUSION :
La pratique régulière du surfcasting en loisir vous permettra de connaître au mieux les différents endroits et de peaufiner votre technique . La variété des appâts et une bonne prospection avec des montages différents seront vos alliés pour réussir votre session.