.Comment se passe un concours sélectif ? 

Exemple à Port-Saint-Louis-du-Rhône – Octobre 2022

Chaque année, nous concourrons pour nous qualifier pour le Championnat de France de l’année suivante et d’autres compétitions selon les catégories. 5 concours sélectifs sur 7 sont à réaliser pour pouvoir valider son année.

1. Préparer son concours

On prévoit son matériel et sa compétition mais principalement :

• Les bobines de fils : elles doivent être prêtes, plusieurs diamètre et type de fils sont à prévoir en cas de casse, selon la mer, agitée ou non, le poisson recherché, etc. Pour ma part, je ne descends pas en dessous du 18/100 et je prévois jusqu’au 25/100. Pour ce concours, j’avais équipé mes moulinets de 18/100 en arrachés coniques multicolore Sunset.

Les plioirs : des montages double / triple empiles, des perles flottantes, des perles molles, phosphorescentes ou non, des pop-up ou pop-down, une boîte un maximum diversifiée pour s’adapter le Jour J !

Les appâts : je prévois simple et efficace (si le poisson est là) : des demi-dures et des vers de sable “cordelles”.

2. Installer son poste

Après le tirage au sort effectué, nous nous dirigeons sur nos postes bien en amont pour avoir le temps de s’installer.

Chaque compétiteur doit trouver son installation afin d’être le plus optimal et rapide durant le sélectif. Mon poste est installé de façon simple et cela me convient.

3. Stratégie de pêche

Une fois installé et tant qu’il fait jour, ne pas hésiter à analyser la mer, s’il y a du remous, des obstacles, si la profondeur est là, s’il y a un haut fond de sable à dépasser/éviter.

A ce sélectif, nous avions une mer assez agitée pour la Méditerranée, de la houle, un vent de face, des embruns, du brouillard dans la soirée. Des conditions non agréables mais cela nous a épargné des moustiques.

1h de jour et 4h de nuit, on cherchera les poissons de surface type mulet à la perle flottante tant que le soleil ne sera pas couché. Il faudra être rapide, plusieurs montages prêts et eschés au cas où, 1h ça passe très vite, j’essaie plusieurs distances mais je me situe dans les moins de 60m généralement. A cause du vent et du courant, ma ligne dérive et mon plomb s’ensable, ce qui ne me facilite pas la tâche et me fait perdre du temps.

La nuit tombée, j’essaie les montages avec de plus longues empiles, sans trop d’artifices, un attractant style pop-down pour ma part et phosphorescent.

4. Résultats et pesée

5h plus tard, la fin du concours est annoncée. On rempli les fiches commissaires avec l’arbitre désigné. Je n’ai malheureusement pas piqué un poisson malgré l’acharnement avec ces conditions difficiles. 

5/Jessy GAS-KEO, de la Team Sunset, quelques postes à ma gauche, fait de belles prises comme ce beau marbré de 32 et ces dorades royales de 31 et 32, bravo à lui ! 

6/Retrouvailles avec tous les compétiteurs autour d’un encas et du contrôle de toutes les fiches. La manche a été compliquée pour beaucoup : 5/6 poissons en moyenne par pêcheur et quelques capots. Les 2 premiers compétiteurs dépassent les 3 kilos de poissons, de beaux poissons sortis ! 

L’échec fait également partie de la pêche.

Il faut essayer d’en tirer des leçons et de ne pas se démotiver, la pêche est un loisir avant tout.

Léana – Team Sunset