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LES GROS SARS EN SURFCASTING.
1/
De la famille des sparidés, le sar est un adepte des eaux oxygénées. Depuis le bord il existe de nombreuses techniques spécifiques pour cibler l’espèce (toc, pelote) mais revenons plus en détail sur la recherche des gros sars en surfcasting.
Côtes bretonnes, côte Ouest et dans le Sud Est les sars sont présents tout au long de l’année sur des zones facilement identifiables : les spots rocheux et bien oxygénés.
C’est plus particulièrement en hiver dans l’écume blanche que vous trouverez les plus beaux poissons.
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Les postes rocailleux sont à privilégier mais les plages formées peuvent être intéressantes
Le choix du spot et le placement sur la plage sont des éléments prépondérants dans votre réussite. Il est fort probable que vous restiez posté plusieurs heures au même endroit.Il est donc important de bien choisir le spot et de se positionner correctement,pour les gros sars en surfcasting.
Pour parler concret, voici les différents placements sur une baïne qui restent variables en fonction du coefficient de marée et du sens de la marée (montant ou descendant).
Les baïnes sont souvent riches en alimentation et les combinaisons de placement sont multiples.
Une entrée de baïne permettra de pratiquer la fin de marée descendante et le début de montante. Les poissons suivent le courant et naturellement l’alimentation.
Un autre poste intéressant à ce moment de la marée c’est la pointe du banc de sable, ce poste est valable quand la houle est faible.
Le banc de sable est fait pour être pratiqué à basse mer quand le courant de l’entrée de baïne est trop important ou qu’il y a une présence d’algues ou de débris.
Les couloirs sont des postes de mi-marée, lorsque le banc de sable est recouvert et que l’écume commence à faire son apparition.
Si le passage n’est pas trop large, il est aussi possible de pratiquer sur le banc de sable.
Le fond de baïne est parfait pour une pratique dans les dernières heures du montant 2h avant et 2h après. Sur ce poste il est possible de pêcher le banc de sable ou le cul de la baîne sur la bordure.
Les baînes peuvent être très dangereuses, ne vous aventurez pas seul et soyez très prudent surtout pour les pêches de nuit !
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Les appâts de prédilection
La mâchoire d’un sar est puissante et surtout conçue pour broyer toutes sortes de vers et coquillages marins : rien n’arrête l’espèce.
Des appâts pour pêcher le sar il en existe dans différentes familles (vers, coquillages, crustacés) et surtout de toute tenue à l’hameçon. Il faut parfois payer cher (trop) ces fameux appâts « miracles », mais est-ce que cela vaut toujours le coup ?
Voici une synthèse non exhaustive des appâts qui vous permettront d’appréhender correctement la technique.
L’Américain : polyvalent
Le ver américain est généralement vendu en boite de 8/10 pièces il reste très efficace sur les sparidés de taille moyenne.
Ce ver doit être enfilé à l’aiguille et ne pas être percé sinon il se videra rapidement de son sang et deviendra improductif.
Utiliser une aiguille pour enfiler et présenter correctement votre appât.
Le couteau : un appât économique
Très économique et facile à se procurer, le couteau représente un appât de choix polyvalent. A présenter entier ou décortiqué (ficelé), le couteau permettra à moindre frais de tenter sa chance. Le couteau est à ramasser après les coups de mer où ils s’échouent en nombre sur la plage.
Le crabe : un sélectif à gros sar
Facile à ramasser dans les zones rocheuses, le crabe sélectionnera les plus gros poissons.
Utiliser un avançon 2 hameçons type « wishbonne » permettra de présenter correctement le crustacé et assurera la capture du prédateur !
4/
En pratique, comment cibler les gros sars ?
Les poissons capturés sur nos côtes se situent généralement entre 400g et 700g. C’est principalement en hiver qu’il y a le passage des gros sars dépassant le kilo.
Pour espérer prendre ces gros sars, nous vous conseillons de chercher un spot où la mer bouillonne avec de l’écume blanche non loin de rochers ou roches plates.
Les sars se tiennent généralement dans l’écume. Ils naviguent entre les rochers, il faut alors prendre des risques et lancer au plus proche de la roche quitte à y laisser du matériel…
Sur plage, il faut des conditions similaires . Une mer suffisamment agitée avec beaucoup d’écumes et idéalement pêcher non loin des plateaux rocheux. A pleine mer, de nuit ou quand la pénombre est bien installée les gros sars sortent de leurs trous pour sillonner le rivage à la recherche d’alimentation en tout genre.
La recherche de belle pièce est toujours un moment particulier. Des poissons qui vous feront monter l’adrénaline tant la touche est violente. Ils vous offriront un combat palpitant où rien n’est écrit d’avance !
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2 empiles hautes pour pratiquer les eaux oxygénées des plages
Très simple de réalisation et peu onéreux le montage 2 empiles offre de nombreux avantages. Comme proposer plusieurs types d’appâts, présenter les appâts de façon différente. (l’empile du haut avec la flottante ne travaillera pas comme l’empile du bas) et bien évidement pour les plus chanceux : faire un doublé !
Nous vous conseillons ce montage.Il est plus compact qu’un montage à 3 empiles et donc plus facile à lancer. Cela vous permettra de prospecter des plus grandes distances de pêche. Les empiles bien dégagées du plomb répondent parfaitement aux eaux fortement brassées par le courant et les brisants.
Partir sur un corps de ligne de 180cm/200cm permettra d’espacer correctement vos deux empiles hautes. Si nécessaire il vous sera possible de les recouper sur place afin de présenter votre appât différemment. Vous constaterez que l’empile du haut même courte apporte de très bons résultats. Alors n’hésitez pas à la raccourcir à la dernière minute.
Pour les pêches de nuit, pensez à placer quelques perles roses phosphorescentes. Surtout flottantes sur vos empiles afin de rendre plus attractif votre montage.
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Les perles et le sar
L’utilisation de perles n’est pas utile et surtout peu discrète quand on connait la méfiance des gros sars !
Nous vous déconseillons les chapelets, cependant les perles peuvent être utilisées avec parcimonie. 2 perles de préférence rose par empile semblent être le maximum.
Et pourquoi pas opter pour des perles flottantes à condition qu’elles ne soient pas trop grosses. C’est-à-dire qu’elles ne décollent pas réellement l’appât du fond. Le sar s’alimente généralement sur le fond à la recherche de vers et coquillages en tout genre. L’idée est donc de donner un effet naturel de flottaison et de nage de l’appât tout en le gardant proche du fond ! Choisir des perles rondes de petite taille 8mm semble être une bonne alternative pour donner de l’attractivité à votre appât.
