La digue du Mugel – La Ciotat

Histoire de la digue du Mugel – La Ciotat

L’histoire de la ville de la Ciotat et de son chantier Naval commence il y a plusieurs centaines d’année. C’était un ancien comptoir grec où transitait marchandises et vivres. Dès le XVème siècle, le hameau de la Ciotat abritait des pêcheurs et artisans spécialisés dans la fabrication de voiliers. A partir du XVIème siècle, le chantier est déjà connu de tous pour ses voiliers, charpentiers, cordiers, pouliers… Au XIXème siècle, le port se spécialise dans la construction navale et prend de l’ampleur. Le chantier naval est fermé en 1988 et se reconvertit lentement en un site de réparation pour petite, moyenne et haute plaisance.

La digue porte donc plusieurs noms : la digue du chantier naval qui fait directement référence au chantier qu’elle délimité mais aussi La digue du Mugel – La Ciotat puisqu’elle appartient au parc du Mugel.

Parc du Mugel – La Ciotat ( Source : http://www.calanques13.com/parc-du-mugel.html )

La digue est aussi connue pour ses tags. Chaque année, une centaine d’artistes s’occupent de redécorer la digue en créant de nouveaux graffitis.

Pour plus de renseignements :

http://www.bottin-ciotaden.fr/chantier-naval-la-ciotat.html

http://www.bottin-ciotaden.fr/semidep-ciotat-shipyards.html

https://www.laciotat-shipyards.com/fr/la-ciotat-shipyards/histoire/

Description du poste de pêche

La digue mesure plus de 800 mètres mais la zone utilisée pour les concours
se limite à plus ou moins 550 mètres. La particularité de cette digue est sa déclivité. En effet, des profondeurs importantes sont à portée de cannes comme en témoignent ces extraits de carte marine :

A un peu plus de 50 m du bord, on atteint 13,5m de profondeur

Le relief aussi est intéressant. La digue est composée de gros blocs relativement plats et stables ce qui permet aux pêcheurs d’installer leurs trépieds directement sur ces blocs ou de rester en retrait sur le béton. Sous l’eau, ces gros blocs sont présents sur la bande des vingts premiers mètres, créant des failles et anfractuosités propices au développement des poissons de roches, notamment les labridés. Puis, après avoir dépassé la bande des vingts mètres, ce sont des rochers plus petits qui tapissent le fond avec certaines tâches de posidonies. Enfin au large, c’est une sorte de gravière relativement plate avec quelques rochers et encore plus de posidonies.

Un aperçu du profil de la digue, pour connaître le fond et la déclivité, il faut plonger !

Les poissons présents

La digue abrite une diversité surprenante d’espèces. Les poissons de roches sont plutôt bien représentés, avec une belle diversité de labres et de rascasses. Il y a aussi de nombreux serrans, girelles, gobies… Les sparidés sont présents, surtout les sars mais il y aussi des passages de pageots, daurades… Puis en pleine eau, on retrouve les mendoles, oblades, saupes, bogues, séveraux… Toutes ces prises sont courantes en concours, elles constituent l’essentiel des prises. A chaque concours, on a aussi l’occasion de voir de gros labres verts ou crénilabre paon. Les plus gros sont les labres verts qui peuvent dépasser le kilo. Il y a aussi des prises plus rares comme les mérous, corbs, rougets, saint pierre, chapons… Les pêcheurs aux leurres trouveront aussi leurs bonheurs en capturant pélamides, barracudas, loups, séveraux, poulpes… Enfin, les chasseurs sous marins pourront prélever toutes ces espèces, ainsi que des congres, murènes, mostelles… Vous l’avez compris, la digue est poissonneuse mais soumise à une forte pression de pêche, c’est pour cela que nous organisons un à deux concours maximum par an, avec des années de repos à zéro concours.

Labre / Vieille

Mérou brun relâché

Mendole

Matériel et technique

Pour la pêche en compétition, le montage traditionnel à trois empiles ou deux empiles et un traînard fonctionnent parfaitement bien. Des petites perles Sunset en 5×10 de couleur rose ou orange permettent de déclencher les touches plus aisément. Au niveau des appâts, le mouron est incontestablement la meilleure option. La dure, demi dure et la piade fonctionnent aussi très bien. Des cannes d’une longueur comprise entre 3m et 4m50 permettent de prospecter en bordure et aussi un peu plus loin. La Sunset Paloma Beach 2.0 permet de prospecter à plusieurs distances et détecter les touches même fines.