L’ART DE GARDER SES APPÂTS.

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L’ART DE GARDER SES APPÂTS.

 

Introduction :

Durant mes voyages à l’étranger, il m’a été vendu des appâts qui sortaient du congélateur du magasin.

A ma grande surprise, l’eau n’était pas congelée. Ce jour là, vers tubes et vers rimini m’accompagneront au bord de l’océan. Carton plein, une dizaine de poissons plus que maillés dans le sceau.

Une fois rentré en France, l’idée de saumurer le reste de mes appâts, m’est venue à l’esprit.

Premier test : avec de la dure rouge, et un résultat plus que concluant.

Second test : avec de la pistiche, encore un résultat aussi bon que du frais, en bateau je précise. Dorades royales et grisets au menu.

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Si la dodo « poisson difficile » ne dénigre pas mes appâts saumurés, tout cela s’annonce de bonne augure pour la suite.

Maintenant que j’ai la confirmation de résultats plus que bon, je décide d’ouvrir le panel des appâts.

J’ai testé sur le ver miracle, le lançon, la pistiche, le tube, l’arénicole vidée, l’arénicole fraîche, la dure rouge, la demi dure, le jumbo, le couteau, et enfin le bibi.

Je vais vous faire découvrir, la tenue de ces appâts après un mois de congélation, et le processus de conservation.

 

I/ Méthode de conservation.

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Mettre un litre d’eau de mer dans une bouteille de 1.5 l, rajouter 250g de gros sel « sel de Guérande ».

Bien mélanger et mettre a l’abri de la lumière.

Récupérer dans un bidon de 5 à 20 litres d’eau de mer, pour les futures congélations et le nettoyage des appâts. (Mettre aussi a l’abri de la lumière)

 

II/ les appâts.

Pour avoir le maximum de chances de bien conserver, je procède de la façon suivante :

Pistiches, tubes, et couteaux, je les sales au gros sel dans une assiette et mettre pendant une heure au réfrigérateur.

Pour ce qui est des miracles, demi-dures, jumbos, dures rouges et vertes, lançons, arénicoles et bibis pas de salage préalable.

Très important : Les appâts devront obligatoirement être vivants.

 

III/ Le stockage

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Nettoyer vos appâts à l’eau de mer dans un petit saladier.

Les mettre dans un Tupperware hermétique, remplir à ras avec l’eau saumurée.

Éviter qu’il y est de l’air.

(Bouteille de saumure préalablement secouée, car le sel à du mal à fondre d’autre complètement)

Pour le stockage directement au congélateur.

Certaines boîtes auront en surface des cristaux de glace, pas très grave.

Normalement, si il y a assez de sel, l’eau ne devrait pas geler.

En photo, résultats plus de 15 jours pour, arénicoles, bibis, jumbos et plus d’un mois pour : miracles, laçons, pistiches, tubes, couteaux, demi-dures.

Les appâts ont vraiment bien tenu.

Certains se sont durcis, d’autres comme l’aéricole et le bibi ont perdu un peu d’eau, mais ils sont tout à fait pêchant.

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On dirait du frais.

Pour le transport, j’utilise le SUNSET RS COMPETITION – THERMO BAG L, parfait pour la conservation et la commodité. (Existe aussi en taille M)

https://www.sunset-fishing.com/boutique/bord-bateau-sunset/equipement-bord-bateau/sacs-equipement-bord-bateau/rs-competition-thermo-bag-l/

sau 5.PNGIV/ Conclusion

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La grande question, est-ce pêchant ?

Oui je confirme, je ferais mes prochaines cessions avec des appâts saumurés.

Je conçois tout à fait que l’on ait une préférence pour les appâts vivants. (Personnellement je préfère le frais)

Les gros avantages.

Pour ceux qui habitent loin des magasins de pêche comme moi, plus besoin de courir la veille. Tout est sur place, et sur un coup de tête vous êtes toujours prêt.

On ne jette plus après un concours ou une sortie loisir, mais on saumure. (Pas de gaspillage).

A savoir, certaines espèces de poissons aiment les appâts carnés comme la sole.

Essayez, avant de dire non, par contre suivez bien le processus.

Dans la mesure du possible je répondrais à vos questions.