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Pêcher après les coups vents d’automne.
1/ L’automne annonce la fin des belles journées, le temps ce refroidi et les premières perturbations font leurs apparitions. Un peu de monde sur les plages cela ne me dérange pas.
Elles gardent déjà leurs aspects sauvages pour continuer à planter mes piques en journée.
La météo indique un bon 90 km/h pour le vendredi, alors je décide de partir le samedi en fin de matinée sous une petite pluie et vent de s/ouest bien en face à 30 km/h.
les appâts du jour
2/ En arrivant sur le spot, belle houle d’eau sale sur 20 mètres et verte.
J’ai hâte de mouillé du fil. Au bord de l’eau sur 2 à 3 mètres, un tapis de moules recouvre le sable. Cannes montées, caisse sur le dos, sceau et piques à la main, c’est parti pour une fin de pleine mer sur coèf de 31.
tapis de moules
3/ Je décide d’envoyer ma legend long distance à environ 80 m avec un montage deux empiles 1 m et 1m50 en traînard, garnis de vers à tube. La deuxième, une hybride la legend high detect dans les 30 m avec de la gravette de vase pour cibler le mulet. Je n’aurais pas le temps de lancer cette dernière, la première cintre et détend, je cours pour la remonter et premier doublé, petit moucheté et franc de 53 cm.
doublé de bars
4/ Au bout de deux heures de pêche, les doublés et triplés de petits bars s’enchaine.
Finalement, avec l’hybride:
Un montage 3×80 en fluoro 28/100 s’avèrent payant seul un mulet pointe enfin le bout de son nez un régal !
doublé bar franc et mulet
5/ le coup de vent dans la semaine à ramené la nourriture en abondance. Les poissons ont le ventre gonflé de débris de coquillages. Le début de la marée descendante, le vent tombe, la pêche, ce calme et la pluie s’intensifie. Une dernière cartouche aux vers à tube, contact les coups de tête se font sentir un joli combat pour le poisson qui sera le plus beau de la journée, un bar de 57 cm.
Pratiquer le surfcasting entre deux perturbations, reste pas toujours évident. Le pêcheur choisi le bon endroit au bon moment, mais c’est le poisson qui décide.
