Vers frais ou vers congelés pour le surfcasting dans les Hauts-de-France ?
Les conditions météo ou les petites marées ne vous permettent pas toujours de récolter vos vers frais ou de vous les procurer en magasin ? Voici une petite aide pour vous aider à y voir plus clair et à lever certaines idées reçues erronées.
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INTRO
Vous vous décidez sur un coup de tête à partir pêcher mais vous n’avez pas d’appâts frais ? Votre détaillant d’articles de pêche est lui aussi en rupture ? Mince, votre partie de pêche tombe à l’eau… Et bien pas forcément selon la saison et l’espèce de poisson recherchée. Les appâts congelés sont la solution de secours et lorsqu’on les utilisent au bon moment ils s’avèrent pratiquement aussi efficaces que les appâts frais…
EN HIVER
L’hiver est sans doute la meilleure période pour utiliser des appâts surgelés. La grosse arénicole est l’appât roi dans les Hauts-de-France et se prête parfaitement à la salaison en vue d’être congelée pour plus tard. Lorsqu’il vous reste quelques vers en fin de partie de pêche, inutile de les jeter, il vous suffit de les saler une fois de retour à la maison pour une utilisation ultérieure…
Les poissons d‘hiver ne font que peu de différences entre appâts frais et congelés, puisque d’une part la concurrence alimentaire règne au fond de l’eau pour merlans, limandes et tacauds, et que d’autre part parce que les eaux froides deviennent pauvres en alimentation. Les crabes, crevettes et autres petits organismes disparaissent et ne reviendront qu’au printemps…
COMMENT SALER SES APPÂTS ?
La technique simple consiste à rouvrir son paquet de vers au retour de pêche, de saupoudrer les vers de sel fin, puis de refermer le paquet en le mettant ans un récipient au frais (les vers vont dégorger de l’eau/sang), puis de les laisser dégorger 6-8h avant de les sécher dans l’essuie tout. Une fois secs, vous pourrez alors les congeler soit dans de la sciure de bois, soit dans du film plastique type sac congélation (qui apporte plus de tenue que le cellophane). On évitera le papier journal qui d’une part rend le conditionnement volumineux et d’autre part colle aux vers. Cette recette fonctionne également pour les couteaux, pour lesquels on aura pris soin de retirer la coquille avant salaison. Il faut savoir qu’une fois déshydratés les appâts perdent de leur volume. Les grosses arénicoles se prêtent bien à ce procédé car elles sont consistantes. Cela ne fonctionne pas en revanche avec les mille-pattes qui sont dès le départ trop fins hélas…
EN ÉTÉ
A la belle saison, du printemps à l’automne, la température de l’eau repasse au-dessus du seuil critique des 10 degrés et ramène avec elle une multitude de petits organismes nécessaires à l’alimentation des poissons. Dans ces conditions, pourquoi le poisson s’embêterait-il à manger un appâts défraichis alors qu’il peut en trouver à profusion et vivants ?!
C’est la raison principale pour laquelle les vers congelés ne servent pas à la belle saison. Seuls les flets ou autres prises accidentelles se laissent tenter occasionnellement par les arénicoles congelées… Enfin, selon les années, les limandes et petits merlans se prennent parfois jusqu’au mois de mai, et permettent donc de pêcher aux vers congelés. L’ensemble des autres espèces bouderont quant à elles vos appâts surgelés. Le mulet, le bar et la sole sont intransigeants sur ce point. Rien ne remplacera un beau vers tout frais…
Vers frais ou vers congelés pour le surfcasting dans les Hauts-de-France ?